Le choix est difficile et, en plus, on se demande à chaque fois si ça sert vraiment à quelque chose. On nous répète qu’il faut voter pour que ça change, que c’est notre unique chance et même que ça devrait être obligatoire… et au final, c’est toujours pareil : blanc bonnet, bonnet blanc. Rien ne s’améliore. Tout se détériore.
Alors, que veut-on ?
Perso, j’ai longtemps opté pour le boycott du vote.
Je ne veux pas croire, comme on le dit à l’extrême droite, que c’est l’étranger le problème. C’est sûr qu’il y a ce qu’on appelle les « quartiers sensibles » où la drogue et la violence circulent. Et puis, maintenant, on a les réfugiés qui se massent et qui menacent. Mais la réaction à tout ça, ça ne peut pas être une sorte d’épuration ethnique ; il faut pas charrier. On est quand même des humains. Tous. Et même si un gars est vraiment violent, asocial et ultra-dangereux, ce n’est pas le cas de tous ceux qui viennent du même pays que lui. Les solutions qui prônent la violence ne sont pas des solutions mais juste de nouveaux problèmes, ceux qu’on refile à nos enfants.
En résumé, si tu veux mon avis, ne vote pas pour la violence.
Je ne veux pas croire, comme on le dit dans les rangs ultra-libéraux, continuateurs de la politique actuelle, scandant tous les jours que changer de politique serait suicidaire, qu’il n’y a pas d’alternative. C’est sûr qu’on est pieds et poings liés et que toute tentative de dévier des directives venant de Bruxelles sont, pour le moins, sujettes à conflits. Quand on se frotte à Bruxelles, on s’y pique. Alors, soit on fait comme les anglais, soit comme les grecs. Hm. Je pense qu’ils existe une autre solution, et c’est celle que propose Mélenchon.
Alors, je sais, Mélenchon, il est arrogant, teigneux, irrespectueux… voire même franc-maçon ! Au fait, c’est quoi ce délire avec les francs-maçons ? C’est comme il y a peu, on agitait le terme « populiste » comme un épouvantail ; maintenant, c’est « franc-maçon ». Et toi, tu réagis au quart de tour. Comme si tu étais souris et que je dise : « chat ».
Non, restons sérieux. Et regardons les choses en face en gardant notre sang-froid.
En fait, Mélenchon, avec le caractère qu’il a, est justement le mieux placé pour négocier avec les Merkel, Junker, Draghi et Cie. Et puis, il n’a pas que ça. Il a aussi une vision. Une vision d’une société meilleure qu’on veut tous, car elle tend vers plus de justice, plus de respect pour l’humain, la faune, la flore… en somme tout ce qui nous apporte du bien-être et améliore notre qualité de vie. En plus, il n’est pas tout seul. Si on vote pour Mélenchon, on vote pour tout un mouvement résolu à rendre notre avenir commun meilleur.
Si tu ne veux pas de ça, c’est que tu es vraiment pris dans la tourmente et l’aigreur. Il me semble que, si on veut vraiment en sortir, c’est vers ce mouvement de la France Insoumise qu’il faut aller.
Alors, moi qui mets l’holocratie en avant, comment est-ce que j’arrive à concilier ça avec le choix de Mélenchon ? Simplement : la France Insoumise avec sa 6e République, est une étape importante vers la société idéale que j’imagine. Quand on sera dans ce nouveau contexte, on aura fait un grand pas en avant, un grand pas vers l’holocratie.