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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 18:11
 

Chaque fois qu’une communauté se forme, elle se bâtit autour d’un credo, une idée-phare qu’on a envie de suivre et de transformer en réalité de tous les jours.

L’individu qui adhère à cette communauté est motivé, en tout premier lieu par son idée-phare. Il adhère par conviction et, selon son degré de motivation, se mobilise plus ou moins activement pour défendre et promouvoir cette idée. En un mot, il fait vivre la communauté.

Or, immanquablement, dès que la communauté se forme, une certaine organisation interne doit se créer aussi, et une structure plus ou moins hiérarchisée se met alors en place. La hiérarchie devient plus grande à mesure que la communauté croît. Et, fatalement, au sein de cette communauté apparaissent des individus qui désirent se placer avantageusement dans la pyramide qui s’est ainsi formée.

Ainsi, à partir d’une certaine taille, notre communauté engendre 2 types de motivations : l’une, noble, consistant à adhérer et soutenir un credo, et l’autre, plus prosaïque, qui vise à se positionner confortablement en son sein. Naturellement, l’un n’empêche pas l’autre. Mais, dès lors qu’une forte proportion des individus opte exclusivement pour la voie prosaïque, la communauté est mise en péril et subit ce qu’il convient d’appeler une crise.

L’organisation sociale d’une nation est en crise permanente dès lors qu’aucun credo ne mobilise la grande majorité de ses membres et que seules subsistent les velléités d’ascensions sociales. Lorsque, comme c’est le cas dans notre « démocratie » actuelle, le credo des politiciens – promis, par définition, à un destin de hauts fonctionnaires – ne se résume plus qu’à un discours visant à mobiliser les foules, et que leurs aspirations réelles ne sont plus que personnelles, les foules en question finissent par le ressentir et réagissent par le désintérêt quand ce n’est pas par la colère.

C’est exactement ce qui se passe en ce moment. Les urnes ne mobilisent plus les citoyens, qui ont le sentiment de ne plus être représentés ni même entendus par ceux qui ne s’occupent plus qu’à paraître sur la scène politique.

 

La situation est catastrophique car la machine s’est emballée. La crise sociale n’est qu’un aspect du problème. L’aspect économique est patent, autant que l’aspect écologique.

En réalité, un assainissement ne peut être envisagé que par une refonte totale de l’organisation sociale et économique. Et c’est exactement ce qui est présenté ici.

Un monde régi par l’holocratie est sensé tenir compte de tous ces aspects pour les maintenir dans le domaine du raisonnable.

En fait, plusieurs idées complètement novatrices ont été avancées pour faire face à tous les éléments de la crise que l’on subit.

La première est que le pouvoir est donné au peuple dans son ensemble, chose qui n’a jamais été tentée nulle part auparavant. Ensuite, des mécanismes sont mis en place pour permettre au peuple d’agir directement sur les paramètres qui les concernent dans leur vie sociale et économique, ainsi que sur ce qui les préoccupe à un moment donné (pour l’heure, c’est, à n’en pas douter, l’écologie). Ainsi, nous avons affaire à un système qui nous met notre avenir entre les mains, ni plus ni moins.

Il est sûr que tous ne prendront pas ce pouvoir qui leur est offert. C’est pourquoi, il est question de 2 catégories d’individus : les citoyens (qui ont des droits et des devoirs) et des holocitoyens (qui auront des responsabilités en plus). Mais, chacun peut librement devenir holocitoyen, il lui suffit pour cela d'en faire la demande...

 

A présent, il ne reste plus qu’une chose à faire : attendre que l’idée fasse son chemin pour finir par devenir une évidence pour tous. Et, dans cette attente, n'hésitez pas à lire et relire le manifeste de l'holocratie.

 

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